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Défense du progrès technique

Tout préoccupé des libertés publiques, Berryer ne perd pas de vue les intérêts économiques et la prospérité matérielle de son pays.

 

 Il prend une large part à la discussion des Lois des finances et des travaux publics. Il participe activement à l'étude des questions agricoles et commerciales.

 

Tandis que dans La maison du Berger, Vigny déplore que « sur ce taureau de fer qui fume, souffle et beugle, l'homme est monté trop tôt. »1, Berryer, très intéressé par la question du chemin de fer, saisit l'importance nationale et internationale de « ce puissant moteur (qui) rapproche les peuples et les lie entre eux. »2

 

 Avec Thiers, Odilon, Barrot et Arago, il participe à la Commission Législative chargée d'examiner le tracé des réseaux et l'ordre d'exécution en fonction des besoins économique de la France et de la concurrence étrangère. Ses propositions judicieuses, justifiées par le temps, reflètent sa seule volonté de « servir la patrie commune dans une situation périlleuse et difficile »3.

 

Notes :

 

1. De Vigny, Alfred, « La maison du Berger », in Les Destinées, Paris, 1864

2. Berryer, Pierre, Antoine, Œuvres de Berryer. Discours parlementaires, 5tomes, Paris, Émile Perrin, 1885, IV, p. 228

3. Ibid., IV, p. 228

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